OBSERVATOIRES RÉGIONAUX DU PNEUMOCOQUE

Laboratoire de bactériologie, virologie, hygiène

CBRS-CHU Limoges, 2, rue Martin Luther King, 87042 LIMOGES Cedex
 Tél : 05 55 05 61 66
 Courriel : orp@chu-limoges.fr

Qui sommes-nous ?

Les Observatoires Régionaux du pneumocoque (ORP) constituent un réseau de plus de 400 laboratoires d’analyse médicale publics et privés répartis dans toute la France métropolitaine et en Nouvelle-Calédonie qui a pour mission la surveillance de la résistance du pneumocoque aux antibiotiques et l’évolution des sérogroupes.

Ce réseau réalise des enquêtes annuelles nationales répétées tous les 2 ans depuis 1997 permettant la collecte d’informations épidémiologiques sur tous les pneumocoques isolés en situation pathogène et étudie plusieurs milliers de souches de pneumocoques.

24 ORP existent (23 en France métropolitaine représentant toutes les régions + 1 ORP en Nouvelle-Calédonie). Un coordinateur assure l’analyse et le recueil des données dans chaque région.

L'historique

Ce réseau des ORP a débuté en 1995 à la suite d’une initiative dans la région Bretagne en 1993 sous l’impulsion de Bernadette Poirier et de l’Institut SmithKline Beecham. 

Les régions qui étaient alors représentées :

  • Nord Pas-de-Calais, 
  • Picardie, 
  • Lorraine, 
  • Franche-Comté, 
  • Poitou-Charentes, 
  • Aquitaine, 
  • Provence Alpes Côte d’Azur. 

Ce réseau s’est ensuite étendu en 1997 à quasiment toutes les régions de France (seuls le Languedoc-roussillon et la partie Ouest de l’ile de France et paris n’étaient pas représentés).

En 1999, l’ORP Languedoc-Roussillin a été créé. En 2001, l’ORP Rhône-Alpes a été scindé en 2 ORP : Rhône Forez et Arc alpin. En 2007, l’ORP Paris Ile de France Ouest a été créé. Ainsi, toutes les régions de France sont représentées.

Par ailleurs, en 2001, un partenariat entre les ORP et le Centre National de Référence du Pneumocoque (CNRP) dirigé par le Pr Laurent Gutmann et le Dr Emmanuelle Varon a été établi. Les ORP participaient à la mission de surveillance des sérotypes des souches de pneumocoque isolées dans les méningites et le CNRP apportait aux ORP une aide méthodologique et une aide à la mise au point de nouvelles techniques ou nouvelles études.

 En 2003, l’Institut de Veille Sanitaire, le CNRP et les ORP ont signé une charte de partenariat fixant les objectifs et missions de chacun des partenaires et qui a pour objet de définir l’organisation et les conditions générales de fonctionnement d’un réseau de surveillance de Streptococcus pneumoniae (RSSP).

Cette collaboration se traduit par un soutien institutionnel, financier et méthodologique de Santé publique France aux partenaires adhérant à la présente charte, afin de valoriser leurs données de surveillance des infections à pneumocoque dans le cadre de la politique de santé publique nationale et européenne.


Un comité de pilotage scientifique a été créé.

Ce réseau a été soutenu à sa création par l’Institut SmithKline Beecham puis par les laboratoires Glaxo SmithKline. Il est désormais soutenu par 3 partenaires: les laboratoires Pfizer, Sanofi-Aventis et bioMérieux.

 Les missions

Depuis 1995, les ORP répartis sur l’ensemble de la France surveillent tous les 2 ans les sérogroupes et l’évolution de la résistance aux antibiotiques des souches isolées en situation clinique.

Les ORP participent aux travaux du RSSP, notamment par le biais des remontées d’information technique des laboratoires de microbiologie participants et par la mise en commun au niveau national des données issues de leur région :

  • assurent la coordination des activités du réseau au sein de leur région,
  • assurent la mise en place, le maintien et l’analyse des bases de données régionales,
  • participent à l’alimentation, au maintien et aux analyses de la base de données nationale inscrites et définies aux programmes de travail établis par le comité de pilotage scientifique,
  • transmettent au CNRP deux fois par an les souches de pneumocoque dont les caractéristiques correspondent aux critères de sélection établis par le comité de pilotage scientifique ; cette transmission s’accompagne d’une extraction des données épidémiologiques concernant ces souches selon des modalités définies par le comité de pilotage scientifique,
  • participent à l’alerte en informant le CNRP et Santé publique France de tout phénomène inhabituel, selon des critères définis par le comité de pilotage scientifique,
  • proposent et définissent au sein du comité de pilotage scientifique les approches méthodologiques adaptées aux besoins de surveillance, d’alerte et d’évaluation des programmes de prévention des infections à pneumocoque.

Pour plus d'informations, vous pouvez consulter les rubriques détaillées suivantes :